



« Tu nous gardes dans la joie, la simplicité, la miséricorde »
Rassemblés par la communauté de Taizé, des milliers de jeunes de toute l’Europe — plus de 50 jeunes Belges — sont venus dans le Sud de l’Europe pour prier, pour échanger et découvrir des signes de solidarité directe, pour approfondir des chemins de miséricorde.
Hospitalité et soleil
La rencontre de Valencia restera dans toutes les mémoires pour son soleil ! La qualité de l’accueil pour chacun, dans chaque paroisse, dans chaque famille. Des Espagnols ont ouvert tout grand leurs bras, coeurs et maisons pour les jeunes de l’Europe. C’est certainement un des lieux où se vit la profondeur de la rencontre, dans le coeur des foyers qui accueillent.
Le courage de la miséricorde
C’étaient les propositions de frère Aloïs pour la rencontre. Des questions sont venues à travers les partages des matinées ou les ateliers de l’après-midi : quel engagement pour me faire plus proche de la détresse humaine, comment être plus cohérent pour vivre avec notre maison commune terre, comment inscrire la miséricorde dans mon quotidien, justice et miséricorde comment s’articulent-elles ? C’est particulièrement l’expérience de l’accueil des migrants qui a été partagée mais aussi la rencontre d’autres religions.
La Syrie au coeur
Chaque soir, lors de ces méditations, le frère Aloïs a évoqué son récent séjour en Syrie pour Noël : « je voudrais vous rapporter ce soir la parole la plus forte que j’ai entendue en Syrie. Elle vient d’un
jeune. Il m’a dit : Dites en Europe, dites à la rencontre de Valencia, que la majorité des gens en Syrie ont vécu depuis toujours et veulent continuer à vivre ensemble, entre religions différentes. Et ce jeune Syrien a conclu avec tristesse : Mais notre voix n’est pas entendue. C’est le bruit des armes qui est le plus fort ». Le message était fort, une invitation à construire et vivre la paix à petit pas et là où nous sommes. Tout cela sous le regard du Dieu amour. « Je vous ai parlé chaque soir de la Syrie et beaucoup se demandent : que pouvons-nous face à la violence ? La réponse que j’ai entendue là-bas: ce que nous pouvons, c’est exprimer que Dieu ne veut pas la violence mais que Dieu est amour. Non seulement par des paroles mais par nos vies. »
Prochaine étape du pèlerinage de confiance, Riga, du 28/12/2016 au 1/01/2017.
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Créé parDiocèse de Tournai
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